J’ai biberonné un chaton : témoignages

Cet article a été réalisé grâce à l’association Félin Possible et à ses familles d’accueil. Si vous souhaitez également témoigner de votre expérience de famille d’accueil, n’hésitez-pas à nous la raconter ici !

Quelques bénévoles ont souhaité témoigner pour vous donner une idée plus précise et concrète du biberonnage de chatons. Des témoignages touchants, et pleins d’amour. On remercie ces bénévoles qui ont donné de leur temps et aidé l’association Félin Possible, auteur de cet article.

De l’amour à donner

On m’a amené un petit bout qui était censé être un mâle de 1 mois, et en fait c’était une femelle qui avait tout juste 10 jours, déposée chez un vétérinaire. Au début, c’est très stressant car elle ne prenait pas bien la tétine, et puis y a les nuits, c’est pas évident..
Puis les choses se font d’elles mêmes, on prend le rythme du chat, il s’habitue à toi, et il y a une complicité que seule les  » mamans chat  » de substitutions ou papa chat  peuvent comprendre..
Le chat reconnaît ta voix, te regarde avec des yeux…
Et grandit…

C’est le bonheur et la satisfaction d’avoir aidé un petit bout à s’en sortir..
Les chatons élevés au biberon développent un rapport à l’humain différent des autres à mon goût..
Ensuite, il faut pouvoir le laisser partir à l’adoption. Bon, dans mon cas, à 1 mois et demi, alors que tout allait bien, en deux jours ma Jaypur a attrapé une cochonnerie et nous a quittés

Un chaton seul a moins de chances de s’en sortir qu’une fratrie. Leur vie est très fragile, et on n’est jamais sûr qu’ils soient sortis de l’auberge, mais dans le cas où tout roule, quel plaisir !
Quand tu les vois commencer à bouger d’une façon pataude…
Qu’ils commencent à escalader et se cassent la figure.
Le Peps qu’ils ont pour jouer.
C’est que du bonheur !

Des chats pas comme les autres…

Une urgence un dimanche matin, on avait déposé 5 chatons dans une caisse devant la clinique vétérinaire … Alors c’était parti pour les courses en urgence histoire d’avoir de quoi les accueillir, et l’aller retour pour aller les chercher. Ils m’attendaient là dans la salle d’accueil miaulant comme pas permis et à la recherche de « câlins » dès que ma main s’approchait… Ils avaient 10/12 jours.
Retour à la maison, installation et conseils d’une autre famille d’accueil qui en a récupéré deux au passage … Puis les looongues journées de tendresse et de surveillance. De stress aussi. Combien mangent-ils ? grossissent-ils correctement ? leurs selles sont-elles correctes ? quand faut-il diminuer le nombre de biberons ? introduire les croquettes …
Mais finalement surtout beaucoup d’amour, quand on entre dans la pièce et qu’ils n’attendent que nous, que d’autres viennent leur donner à manger mais que finalement ça ne vaut pas  » môman-chat « , quand ils se glissent sous le pull pour venir chercher notre chaleur, et quand on somnole la nuit à 4h à leurs côté après le biberon… C’est beaucoup beaucoup d’amour tout ça !!

Dans mon cas, je n’ai pas eu la chance de les voir tous grandir : l’une d’entre eux n’a pas survécu malgré son apparence gaillarde. Ce sont aussi des moments parfois très durs et tristes, mais heureusement dans la majorité des cas cela se passe bien !
Après ça, on les voit grandir, puis se faire adopter, et maintenant on a des nouvelles dans leurs familles respectives, et quelle joie, malgré les difficultés qu’on a rencontré, de savoir qu’on a sauvé ces 2 petits amours !  »

Le biberon-relai

Pour mon expérience avec des chatons, j’ai commencé avec des petits d’un mois. C’est plus facile et moins riquiqui. Mais là depuis une quinzaine de jours j’ai des petits d’une vingtaine de jours, quand je les ai vu je me suis dit qu’ils étaient vraiment petits. Mais bon quand faut y aller. Alors, j’ai tout préparé avant : le carton ou les mettre, les biberons, la bouillotte, le gant de toilette, les petites couvertures en polaire.

Ensuite l’arrivée des bébés, alors biberons, car ils étaient très affamés, stimulation et installations dans leurs cartons. 3 heures plus tard, rebellote biberons… J’ai de la chance car ils font leurs nuit, dernier biberon à minuit et premier a 7 h. La première nuit je me suis levée plusieurs fois pour voir si tout allait bien. Et oui, ils dormaient profondément. Pour ce qui est du dosage, ils boivent se qu’ils veulent, car une fois accrochés, et bien c’est pas évident de les arrêter ! Ma fille de 15 ans m’aide quand je suis absente, elle prend la relève. Dans tout les cas c’est super de les voir grandir, c’est gratifiant. »

Vous avez biberonné un chaton ou avez été famille d’accueil pour une association de protection animale ? Racontez nous votre histoire !

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